LA FONDUE SAVOYARDE POUR LES NULS


Les fondus de montagne se retrouvent autour du feu pour déguster une fondue qui transforme en chalet le moindre studio !

Il faut dresser, avant de passer à table, la liste des gages à infliger aux distraits qui perdront leur croûton de pain dans le caquelon bouillonnant : c'est l'étape la plus délicate, le reste de la préparation ne présente aucune difficulté !

La fondue savoyarde est un plat populaire, relativement économique, qui permettait jadis de préparer un repas aussi convivial qu'énergétique avec les restes de pain et de fromage.

Cinq fromages ou rien !
La légende assure que la fondue se prépare avec cinq fromages, de montagne bien sûr : du Beaufort des alpages, du Comté, du Gruyère de Fribourg (le canton suisse où il voit le jour), du Vacherin et de l'Emmental. Mais certains préfèrent la tomme et le reblochon, voire le Morbier... Question de goût !
Il convient en tout cas de prévoir 400 grammes de fromage par personne, que l'on râpe ou coupe en petits dés après avoir enlevé les croûtes.

Huit fois huit, etc.
La fondue s'échauffe en cuisine tandis que les convives, pour patienter, croquent des ravioles du Dauphiné voisin. Sur le feu, deux à trois verres de vin blanc de Savoie frémissent à feu moyen dans le caquelon préalablement frotté avec une tête d'ail.

Le fromage rejoint le vin : on l'incorpore en dessinant, dans la pâte qui se forme, de fermes spirales en forme de 8. Quand le fromage est fondu, on verse un verre de kirsch et on rajoute un peu de vin, si nécessaire, pour aérer le fromage.

On peut remplacer le vin par du Champagne ou même par du cidre, qui ajoute une très subtile touche 
fruitée : dans les deux cas, pas de kirsch, et pas d'ail !

Et pour finir, il faut bien sûr prévoir un tas généreux de croûtons de pain un peu sec. La fondue se dégustera avec un vin blanc, le même, par exemple, que celui qui a servi à la préparation.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.


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